Lentilles du Puy bio cuites à la casserole et ses deux oignons piqués de clous de girofle, saucisses fumées végétales dessalées
Puisqu'on vient de connaître en l'espace de 8 jours un grand écart climatique, puisque le temps pascal est aux tisons (-2°) après avoir fait sortir tout le monde au balcon (+27°), je cale ma semaine de menus sur la nécessité de me réchauffer le bout du nez.
Comme j'aime faire des expériences rapides, je rejoins ma zone de confort en reprenant mes modestes essais et apprentissages autour des lentilles... C'est bête à dire, mais c'est coriace à cuire une lentille du Puy... Surtout chez moi : sans cocotte, parfois sans carotte pour l'adoucir, sans cette surabondante matière grasse animale étouffe-quidam dans laquelle on la noie habituellement... Ici, l'huile d'olive, l'oignon et la molle saucisse industielle faite de "blé, oeufs et pois" apportent le moelleux et consolident les apports en fibres et la chaîne de protéines.
L'essai n° 2 avec la carotte qui a pris une couleur grise au cours de la cuisson, la "faute" aux lentilles. La diététique est au rendez-vous mais comme l'esthétique aide à ouvrir l'appétit, faudrait-il cuire une carotte à part pour remplacer la grisée qui a sacrifié son teint pour les besoins du transfert de saveurs dans le bouillon ?